04/11 : La journée commence par un petit déjeuner local comme hier. En effet, nous avons découvert le « roti ». Il s’agit d’une petite crêpe frite / poêlée, accordée à n’importe quel met : banane, œuf, Nutella, ou encore fromage … pas très light mais bon, on va compenser en se dépensant bien dans la journée 🏋🏻‍♀️. Telle la madeleine de Proust cela rappelle à Ouicha de délicieux souvenirs lorsque son papa leur cuisinait à elle, son frère et ses sœurs les fameux msemen. Crêpe feuilletée, savoureuse spécialité du Maghreb qui a bercé son enfance, toujours accompagnée de miel et d’un thé bien sûr 🤤. 


On est installées dans un bouiboui coloré, alternance de mur bleu / mur rose, bruyant dans lequel se retrouvent les locaux, on est entre 40 et 50. Les chaises en bois sont traînées sans cesse dans un bruit sourd sur le carrelage🪑, tout le monde parle très fort, on est loin de la recherche du silence 😅🤫. 

Le cuisinier est installé devant l’échoppe, dans la rue, visible de tous comme très souvent. Il envoie les rotis à la chaîne et manie ses spatules à la perfection. Heureusement qu’on y mange bien car l’accueil n’est pas des plus formidables. S’il y a quelque chose qu’on ne peut vraiment pas oublier des indonésiens c’est leur incroyable gentillesse. 

Tout le monde nous regarde lorsque l’on rentre s’installer ici. Pour retrouver le bouiboui dans lequel nous sommes déjà venu hier, pas d’aide du GPS, mais tentative de remémoration du chemin, ça n’est pas toujours facile ahah. 


Après un rangement de la chambre, quelques prises d’infos pratiques pour l’escalade à Railay et la plongée à Koh Lanta, nous nous rendons à l’embarcadère de Krabi vers 11h, dans l’espoir de rejoindre Railay, en bateau à 35min de navigation. 

Un couple d’anglais attend déjà, nous nous joignons à eux puis un allemand arrive. Nous sommes 5, il faut être 8 pour pouvoir partir. On attend. Vers 11h30 toujours rien, tant pis, on dit au marin thaïlandais que l’on va partir, il nous annonce alors que l’on part dans 10min même s’il ne trouve personne. On part donc à 11h45, prêts à lever l’ancre, un nouveau couple se joint à nous. 


Pour la suite de cet article, âmes sensibles ou marre des gens en vacances : s’abstenir 🏝😍


Le « long-tail boat » (bateau à longue queue, emblématique de la Thaïlande), au bord duquel nous sommes, longe paisiblement la côte pendant 35min. Ce court voyage prend des airs méditatifs, tout le monde se tait sur la pirogue en bois au moteur très puissant et contemple les récifs calcaires, mangrove et eau bleue (pas si transparente, mais bleue tout de même). 

Railay est un coin de paradis, accessible uniquement par bateau, terrain de jeu des grimpeurs avec ses grandes roches de calcaire. Il ne s’agit pas d’une île, mais les énormes roches empêchent toute circulation vers le reste du continent, il faut nécessairement passer par l’eau. 

 Il règne un esprit paisible sur l’île exempte de tout engin à 2 ou 4 roues. C’est dans la Railay street que se regroupent les bars et restaurants, certains proposant de l’herbe 🍁 (c’est légal d’en acheter en Thaïlande depuis juin 2022, mais pas d’en fumer en public). Bon évidemment ça ne nous intéresse pas et nous passons notre chemin, mais avec leur musique de Bob Marley , ça crée une ambiance très tranquille ✌🏼. 


On réserve un cours d’escalade pour Ouicha le lendemain matin, 4h de grimpe dans un groupe de 4 🧗🏽‍♀️. Je me contenterai de la soutenir et de la prendre en photo 📷 😃 (j’ai un peu le vertige 😵‍💫) 😅.

Puis vient le déjeuner et enfin la rencontre avec la tant attendue « Phra Nang », une plage tout simplement magique au milieu d’un cirque de calcaire, de grottes, de stalagmites, et une ambiance toujours très calme. L’eau est plus fraîche qu’hier alors que nous ne sommes qu’à quelques kilomètres, cela fait du bien. Une après-midi de bonheur 🏝. 

A 17h nous reprenons le bateau pour Krabi car nous ne savions pas ce matin si nous voulions rester à Railay ou non alors nous n’avons pas pris nos affaires. Nous reviendrons donc demain au petit matin pour la session d’escalade pour Ouicha et de plage/lecture pour Pauline.