22/11 : Ce matin c’est le branle-bas de combat.
Notre vol est prévu à 9h, embarquement 8h30.
On est à un 1/4h en voiture de l’aéroport. Départ prévu à 7h30. Ça nous semblait short mais on a suivi le groupe, ça l’a fait fiou 😮💨
D’autant que lors de la commande du billet d’avion par téléphone ☎️, Ouicha s’était transformé en « Ouisha ». Bon ici, cela n’a visiblement pas posé de soucis. Comme le fait d’arriver une heure avant le vol, c’est ok 👍🏼😅.
Nous voilà donc dans notre coucou de 68 places, 17 rangées de 2x2 places. Baptiste, Cléa et Morgan (les 3 vacanciers, comme nous), sont de la partie, les autres au boulot 👩🏻💻 (les pauvres, Mathilde aurait bien aimé venir avec nous). On s’envole vers un atoll, nommé Ouvéa, une perle du Pacifique. Un atoll, c’est une île en forme d’anneau, constituée de récifs coralliens et entourant un lagon. Apparemment, c’est exceptionnel.
On logera « chez Dydyce » pour 3 nuits. Tout le monde connaît le lieu. D’ailleurs c’est marrant ici il n’y a pas vraiment d’adresse en dehors de Nouméa alors lorsque Mathilde ou Léa appelle les tribus quand on y va, pour se repérer c’est toujours à base de « oui c’est après chez Maeva », « en face du flamboyant en fleur », « juste avant le cocotier », alors qu’on ne sait pas qui est Maeva ou qu’il y a des dizaines de flamboyants ou de cocotiers ahahah.
Je pense que c’est le plus beau vol qu’on ait jamais fait. On observe de nombreuses toutes petites îles 🏝 entourées d’un bleu azur grâce aux coraux qui cassent les vagues 🌊
En fait, on s’est vite rendues compte que la Nouvelle-Calédonie n’était pas très touristique. Presque rien ne tourne autour du tourisme. Si bien que les lieux sont préservés, et qu’il n’y a pratiquement jamais personne d’autre que nous lorsque l’on visite un endroit.
Pourquoi je vous raconte ça ? Car l’arrivée était épique. On loue une voiture « Chez Dydyce » à 10min en voiture de l’aéroport mais on ne pouvait pas avoir la voiture à l’aéroport. On se débrouille, Cléa, Ouicha et moi à se faire amener par 2 filles « Chez Dydyce » dans le but de récupérer la voiture et retourner chercher les garçons. Sauf que quand on arrive, la dame nous dit que : « la voiture n’est pas à elle, le bonhomme n’est pas arrivé, la voiture est là, mais elle n’a pas les clefs, il a dit qu’il arrivait ». On demande si on ne peut pas aller chercher les gars avec sa voiture « ah bah non ça n’est pas possible ». « Ok bah on va attendre ». 15min plus tard, la dame s’en va, elle nous dit :
- « Je vais à l’aéroport chercher un couple »
- « Ah bah vous ne pouvez pas prendre nos amis ? »
- « Bah non je vais chercher un couple »
- « Il reste 2 places alors ? »
- « Ok mais c’est 1200 francs (10€) »
Bref, les kanak ne s’adaptent pas trop aux touristes 😅
Bon finalement Dydyce (en fait, elle s’appelle Rachel) s’est adoucie ensuite et on passe un très bon séjour 🥰
La tribu donne directement sur une indescriptible plage de sable blanc de la côte ouest. Une nouvelle fois, nous pouvons dire : c’est la plus belle qu’on ait jamais vue. C’est dingue. L’eau est d’un bleue, si bleue. Chose incroyable, nous sommes seuls sur cette plage. Après l’épopée du matin, nous passons une heure « à baigner » (ils disent comme ça ici) puis nous nous dirigeons vers un petit marché à 1km pour le déjeuner. Une grande partie de bingo (ou loto) s’y joue entre tous les marchands. On pousse ensuite jusqu’à une autre plage plus au sud. On y reste 1h. Lorsque l’on veut partir la voiture tombe en panne. Ah oui, concernant la voiture : le pare-brise arrière est éclaté en centaines de morceaux et tient avec du scotch, l’embrayage ne fonctionne presque plus, et le frein à main non plus. Tout ça pour la modique somme de 45€/jour (on ne vous en a pas encore parlé mais c’est super cher ici 🤑, pour le premier soir 42€ de course par personne, ça calme. C’était notre budget quotidien en Asie 🤣. La nuit en tribu, 48€ pour nous 2 (on est dans une case en bambou avec 3 lits dedans).
Bref on s’est égarées : le gars de la voiture arrive 1h après qu’on l’a appelé c’était une cosse qui avait sauté. Vous verriez la voiture 🚗 ça vaut le détour. Nous voilà repartis direction le trou aux tortues 🐢. Il s’agit d’un trou d’eau salée dans lequel 2 ou 3 tortues ont apparemment été introduites par « les anciens » car elles étaient malades, mais elles n’ont jamais été remises à l’océan. Elles se nourrissent d’algues vertes. Tout est très beau. Retour tant bien que mal avec notre caisse pourrie. Ouicha est malade dans la voiture, elle a très chaud. Elle me dit « j’espère que ça n’est pas le Covid ». On arrive à la maison, je vois qu’elle est rouge comme une écrevisse 🦞. Le soleil tape vraiment beaucoup ici, indice UV 11 presque toute la journée et elle n’a pas mis de crème, pas de casquette, pas de lunettes, sacrée Ouicha. D’ailleurs un gars d’ici nous a dit : « L’ile devient grande à cause du soleil, le soleil ça fatigue 💤 » ahah
Petite carte d’identité de l’île : 132km2, 4300 habitants répartis en 20 tribus.
Pour en revenir à Ouicha, elle a du faire une petite insolation. Après une bonne douche, un Doliprane et une petite sieste ça allait mieux 🤒.
Ce soir c’est cartes 🃏