après une nuit de 13h, réveil, un peu forcé à 10h. Le voyage et le décalage horaire se font ressentir. Nous mangeons un petit paquet de céréales, avalons un café et chaussons nos baskets pour fouler les pavés de la capitale. 

Direction le parc Ueno à environ 3km. Nous commençons par longer la rivière Sumida, comme la veille au soir puis nous nous engouffrons dans les rues de notre quartier Asakura jusqu’à rejoindre le parc. 

Les rues sont d’une propreté incroyable, les bicyclettes rangées en parfaite file indienne, elles stationnent sur une béquille placée à l’arrière de la roue.  

Les japonais sont d’une discipline hors pair, tout le monde tient sa gauche en marchant, dans le métro, dans la rue, et en voiture bien sûr. Ils inspirent la sérénité, l’apaisement et la patience. Personne ne court, tout le monde attend que le bonhomme rouge passe au vert pour traverser. Le silence prodigué par les voitures électriques, l’absence de klaxon et le calme des familles est saisissant. 

Cette ville semble être un doux mélange de traditions et d’innovations. Les tokyoites sont tous apprêtés, certains en costume, d’autres en tenue plus décontractés mais chic, les derniers en kimono. Les japonais sont beaux. 


Après avoir déambulé longuement dans le parc Uneo, noir de monde, goûté de délicieuses brochettes de poulet, découvert le goût de la bière locale : la Asahi, nous nous perdons dans la rue bondée de Ameyayokocho. 

Il est difficile de circuler tellement il y a de monde. Malgré cela, pas de bousculade à l’horizon, pas de cri, pas d’agacement. 

Peu rassasiées avec 3 petites brochettes de poulet chacune, nous achetons des onigiri sur le chemin du parc Chiyoda, distant de 4km. Cela resemble a de gros sushis en forme de triangle avec une garniture au choix a l’intérieur (le préfère de Ouicha est le thon mayonnaise mais il y a aussi saumon et bien d’autre choix), entourés de riz et d’une feuille d’algue. 

Avant de flâner dans le parc rempli de cerisiers, nous faisons un détour par le temple Yasukuni-jinja.

J’oubliais de préciser que nous étions dimanche et que le week-end permettait au plupart des japonais de faire le hanami (contemplation des cerisiers en fleurs). La floraison des cerisiers est vraiment attendue par les japonais qui vivent ce moment éphémère comme une représentation de leur façon de voir la vie : tout est éphémère. Les cerisiers en fleurs peuvent être observés environ deux semaines, nous sommes donc pile dans le bon timing, quelle chance !

Le temple, tout comme le parc sont tout simplement bondés. 

Nous longeons la rivière du parc, sur laquelle les pédalos naviguent en toute quiétude. 

Il est 17h, nous avons marché 13km, presque sans interruption et sommes sur les rotules. 

L’hôtel se situe à 6km, soit 1h30 à pied, le choix est vite fait, nous prenons le métro. 

Un de mes collègues, Guillaume, a visité le Japon il y a quelques semaines et nous a donné quelques précieux conseils comme installer la carte de transport SUICA, dans le portefeuille de notre téléphone. Ainsi nous n’avons qu’a passer notre téléphone au dessus de la borne au moment de prendre le métro, le montant correspondant au trajet est débité lorsque nous sortons du métro et le tour est joué.

De nouveau, dans notre quartier, nous passons au 7 eleven prendre un deuxième onigiri et une bière puis grimpons sur le toit de notre hôtel qui offre une vue imprenable sur la Sky Tree Tower. 

Après un coup de fil à mes parents et le tri de ses photos par Ouicha, nous allons dans un isakaya, restaurant typique japonais avec sa cuisine ouverte et son long comptoir qui permet de manger face au cuisiner, manger nos premiers ramens. 

Nous rentrons nous coucher. Je ne trouve le sommeil qu’à 1h30, les joies du décalage horaire.