Dernier matin à Kyoto, réveillées a 7h comme tous les jours, nous allons courir vers 8:30, nous douchons et préparons nos sacs pendant 1h (plein à craquer de tous les souvenirs que l’on a achetés …). Nous peinons à les fermer. Nous descendons à la réception pour rendre la chambre, le monsieur nous regarde dubitativement « vous ne partez pas aujourd’hui, vous avez encore une nuit ce soir, n’est ce pas ? » - « ah oui tout juste, pardon, nous nous sommes trompées », complètement à l’ouest. Nous retournons donc vers notre chambre, troquons le pantalon pour le short, ils annoncent jusqu à 26 degrés aujourd’hui puis sortons nous balader. 

Il est a 11h et quelques nous décidons de déjeuner pour bien profiter de l’après-midi ensuite. Puis la course ça creuse alors les bananes et les céréales sont loin. 

On se rend dans un isakaya, en bas de notre rue, uniquement des hommes sont attablés sur le bar qui entoure la cuisine et qui permet de manger face au cuisinier, à plusieurs ou tout seul. Nous commandons des giozas aux légumes, du poulet frit, un bol de riz et un œuf dur. C’est très bon. Le isakaya semble ancien. Nous nous en tirons pour 1300¥, soit moins de 8€ pour deux. 

Il commence à faire très chaud, nous aimerions rejoindre la forêt de bamboos a 10km de la. Ouicha propose que nous louions des vélos. Après quelques recherches et avoir essuyer quelques refus, nous voilà sur nos deux vélos électriques, prêtes à longer la riviere. Le temps est merveilleux, c’est dimanche, les familles japonaises sont de sortie et se sont rejointes dans les nombreux parcs qui bordent la rivière, l’ambiance est chaleureuse, les enfants font des tournois de baseball, sport national du Japon et les adolescents s’agglutinent autour de barbecue portables. 

Nous passons un super moment. La rue perpendiculaire à la forêt de bamboos est noire de monde, on dirait que tout le monde s’est donnée rendez-vous à cet endroit de la planète. 

Nous cherchons un parking pour garer notre vélo, car au Japon, impossible de laisser son vélo n’importe où. Nous trouvons le fameux parking à la gare la plus proche, il nous en coûtera 100¥ pour moins de 2h, soit 60 centimes d’euro chacun. Nous marchons 10min pour rejoindre la forêt et nous pavanons au milieu des bamboos hauts de plusieurs dizaines de mètres c’est impressionnant. Lorsque le vent se met à souffler, les bamboos oscillent de plusieurs dizaines de centimètres, leurs longues et puissantes racines leur permettent de bien rester ancrés au sol. 

Après cette balade bucolique nous enfourchons de nouveau nos vélos pour retourner vers Kyoto. 

Nous avons une idée en tête : nous rendre dans le magasin Nintendo de la ville. En effet, c’est Kyoto qui a vu naître cet empire des jeux vidéos. Nous hésitons à acheter cette petite console portable qui nous rappelle notre jeunesse, 30% moins chère qu’en France. 

Après de multiples tergiversions, nous craquons. J’achète donc la Nintendo Switch Lite, a 135€, au lieu de 200€ en France, ainsi que deux jeux : Super Mario Bros et Mario Kart. Ouicha réfléchir encore (je pense qu’elle va craquer). 

Nous retournons dans le petit isakaya, de ce midi qui était délicieux et commandons le même repas, ainsi qu’une bière puis regagnons l’hôtel, pour cette fois, une dernière nuit.