04/01 : Câest la derniĂšre journĂ©e en compagnie de Sam. Le soleil est au rendez-vous dĂšs le rĂ©veil. Il fait chaud. Nous allons nous prendre un cafĂ© dans la petite ville de Kaikoura (overdose du cafĂ© soluble dans le van đ ) et nous allons nous poster face Ă lâocĂ©an pour dĂ©jeuner et « observer la faune marine ». Ăvidemment, nous ne voyons rien.
Ouicha se souvient que nous avons longtemps longĂ© lâocĂ©an pour arriver Ă Kaikoura hier et que des automobilistes sâarrĂȘtaient au grĂ© de leurs observations au bord de route. On met donc le cap vers cette route et la magie opĂšre presque de suite. On rencontre des dizaines dâotaries qui se prĂ©lassent au soleil, des Ă©normes, des minuscules bĂ©bĂ©s, câest mignon (enfin de loin car quand elles se mettent Ă courir on est contentes quâelles soient un peu Ă©loignĂ©es ahah). On sâarrĂȘte, les observe, les photographie. Puis on reprend le volant, sâarrĂȘte une dizaine de fois le long du littoral. Je vois 3 dauphins sauter deux fois lorsque Ouicha conduit. Puis on sâarrĂȘte et voit deux groupes dâune dizaine de dauphins le long des cĂŽtes. Ensuite, câest le graal, un gigantesque groupe de dauphins, au moins une centaine ! Qui avance, surfant sur les vagues, sautant les uns aprĂšs les autres dans un formidable ballet, parfois de beaux sauts dans leur longueur, parfois carrĂ©ment des figures dignes de vrais cascadeurs, des saltos en veux-tu, en voilĂ . On est restĂ©es longtemps Ă les observer. CâĂ©tait Ă©poustouflant, un super moment pour ce dernier jour en van, on ne regrette pas dâavoir poussĂ© jusquâĂ Kaikoura.
Comme nous lâavons entendu, il nây a pas trĂšs longtemps : « Câest important de se reconnecter Ă la nature parce quâelle nous apprend quelque chose sur nous-mĂȘme ».
Puis nous avons repris la route en direction de Christchurch. Le midi, il est venu le temps de goĂ»ter les fameux « fish&chips » đđ. CâĂ©tait trĂšs bon et pas cher : 8⏠pour nous 2. Le poisson Ă©tait goĂ»tu et dĂ©licieux, les frites aussi. Quoiquâon nâen mangerait quand mĂȘme pas tous les jours car cuits Ă la friture, câest un peu gras. Mais on sâest rĂ©galĂ©es tout de mĂȘme. Nous reprenons la route avant une aprĂšs-midi intendance : machine Ă laver / prĂ©parer nos sacs pour lâavant derniĂšre fois. Et oui, nous rendons Sam Ă sa famille demain Ă 12h.