19/11 et 20/11 : wah wah wah 🌞🌴 IN.CROY.ABLE, LE PARADIS

Voilà comment étaient nos 2 premiers journées calédoniennes 🇳🇨 

Comme d’habitude on ne s’était rien imaginé et on en deja pris plein la vue. Cet endroit est juste incroyable, on n’en croit pas nos yeux. 


Mathilde ne s’est pas moquée de nous, elle a concocté un programme de dingue. 


Samedi matin, on arrive à l’aéroport de la Tontouta (aéroport international de NC) avec une heure de retard. Nous passons par la police des frontières. Les policiers sont extrêmement souriants et sympathiques. Ils nous conseillent sur la Nouvelle-Calédonie. Nous passons un deuxième contrôle par la biosécurité, on nous y demande si nous avons amené des fruits, légumes ou du miel de Singapour. Nous avons dû remplir un questionnaire dans l’avion. Cela permet de ne pas emmener des espèces invasives en Nouvelle-Caledonie. Un paradis, ça s’entretient 😉


Mathilde est là (on était à l’EME (mon école de Rennes) ensemble, et on a aussi fait la Nouvelle-Zélande ensemble en van 3 semaines en février 2019). Avec elle Raphaël et Léa, deux expats installés en NC qu’elle a rencontrés en début de semaine car ils ont accueilli tous ensemble Baptiste et Cléa, qui vivent en France, pour deux semaines et demi de vacances. On les connaît aussi de Paris et on aura une semaine de vacances qui se chevauchent. Ils sont là depuis 10 jours déjà. Morgan, un ami Baptiste et Léa est aussi la. L’équipe de 8 est constituée. 


Très heureuses de se retrouver avec Mathilde et contentes de rencontrer des nouvelles têtes, c’est tout rire et tout sourire qu’on monte dans la voiture, direction : on ne sait pas. Tout le monde sait sauf nous et s’est affairé pour préparer le wk : faire les courses, réserver, préparer le matériel de camping etc.

On était un peu fatiguées après nos deux jours de voyage d’autant que dans le 2ème vol on n’a pas vraiment réussi à dormir, juste 2/3h (il y avait très peu de place). Mais la bonne humeur générale est contagieuse et la fatigue est vite oubliée. 

On s’embarque sur la « transversale », une route qui permet de passer de la côte ouest à la côte est en traversant les montagnes. 

Dans la voiture, avec Raphael, Léa, Mathilde et nous 2, ça rigole, ça se raconte les derniers événements. 

On fait un premier stop pour récupérer Baptiste, Cléa et Morgan qui nous attendaient avec une autre voiture bien bien bien remplie. 

Puis on roule de nouveau pendant 30min, on longe la côte est et on descend vers le sud. 

On se rend dans une tribu kanak. 


Aparté : 3 communautés principales cohabitent en Nouvelle-Calédonie : 

  • les kanak (les mélanésiens : population originelle de l’île) mats de peau
  • les caldoches (descendants des anciens bagnards et colons > présents depuis de nombreuses générations) blancs de peau  
  • les calédoniens (nés en Caledonie des expatriés d’il y a une ou deux générations) donc des français


Sinon « nous » ; les expatriés et métropolitaines, ce sont : les oreilles👂. Surnom donné par les deux premières tribus. C’est un peu péjoratif.


Il y a déjà tant a dire que l’on fera un article dédié. Petite indication : la cohabitation est loin d’être pacifique. 


Bref, une fois arrivée dans la tribu kanak, on abandonne les voitures, on prend des affaires pour deux jours, l’apparat est léger à base de tongs, short et maillot de bain. À boire et à manger pour deux jours. On monte sur un deux petits bateaux conduits par un homme kanak chacun 🚤 et on se rend sur un îlot. 

Une des activités phares du week-end ici.

L’îlot n’est accessible que par bateau, il appartient à une dite tribu kanak.

  • Soit on paye un tarif par personne pour s’y rendre et on peut partager l’îlot avec d’autres personnes 
  • Soit on paye un tarif de groupe plus important et on privatise l’îlot. C’est ce que Mathilde et ses copains ont fait. 

On se retrouve donc sur un îlot, sans eau potable, électricité, téléphone, au beau milieu de nul part. Les bateaux nous déposent, il est 15h et viennent nous rechercher le lendemain à 15h. C’est digne de l’aventure Koh Lanta. 

Heureusement tout était prévu : côte de bœuf, viande de cerf (présent en abondance sur l’île), pâtes cuites avant de partir, salade tahitienne (tuerie), bières, vin et rhum 🍹 


L’eau est translucide, on voit nos pieds 🦶🏼 et c’est parti pour une session de paddle et snorkelling (d’ailleurs ici c’est PMT [palme, masque, tuba] et pas snorkelling « parce qu’on est en France ! 🇫🇷 »). La petite plage de notre îlot est entourée par un récif corallien magnifique qui regorge de poissons. C’est incroyable. On passe des heures à nager, faire du paddle.

Chose malheureusement suffisamment rare pour le signaler, ici les coraux ne sont pas morts, ils sont remplis de coraux, durs pour certains, mous pour d’autres. Il y en a que l’on voit respirer. C’est magique. C’est l’un des plus beaux endroits que l’on n’a jamais vu. 


La nature a tous les droits ici. Je ne savais même pas qu’il était possible de vivre un moment comme celui-ci : être seuls sur une île, sans aucun aménagement ou contact extérieur. 


On écrit actuellement l’article sur une serviette de plage, en attendant le bateau. Après presque 24h d’énergie intense sur l’île, tout le monde fait une petite pause (certains lisent, d’autres se reposent …), un silence magique règne, les oiseaux chantent, les feuilles de cocotiers volent et les vagues dansent avec douceur.